La dépression est une voie fascinante pour comprendre le fonctionnement du cerveau : elle suscite tant de questions. Les personnes déprimées, par exemple, se demanderont souvent : « Pourquoi suis-je si épuisé tout le temps ? Il se peut qu’elles ne travaillent pas, ou qu’elles se lèvent à peine du lit et passent leur temps affalées devant la télévision. Cela ne semble pas avoir de sens. Ils ne dépensent certainement pas beaucoup d’énergie, alors pourquoi se sentent-ils si terriblement fatigués ? Nous allons expliquer pourquoi, en proposant une compréhension qui, d’après notre expérience, améliore considérablement les résultats thérapeutiques pour les patients déprimés.
Les nouvelles connaissances sont généralement rares, cependant, la psychologie des données humaines nous en fournit une : Les symptômes de la dépression apparaissent lorsqu’une inquiétude excessive perturbe l’équilibre entre la quantité d’énergie brûlée pendant le sommeil paradoxal et le sommeil lent de récupération. Le résultat de ce déséquilibre est que les personnes déprimées se réveillent fatiguées et démotivées.
Trois facteurs sont à l’origine de cette constatation : La découverte de ce qui motive naturellement les gens, les causes de l’inquiétude et la théorie de l’accomplissement des attentes du rêve. Nous les examinerons l’un après l’autre et montrerons comment ils sont liés.
La loi universelle de tous les êtres vivants
Le sentiment sain du sens de la vie et de sa finalité vient de la motivation à s’engager activement dans le monde. Ce n’est que lorsque nous perdons l’énergie motivante qui favorise l’action que le sentiment que la vie a un sens s’envole. La psychothérapie des données humaines est née du désir de découvrir pourquoi il en est ainsi.
Comme pour toute entreprise scientifique, il fallait commencer par établir une vérité indéniable que tout le monde pouvait affirmer. Puisque nous sommes des êtres vivants, nous nous sommes posé la question : Que signifie être vivant ?
La réponse, clairement, est que nous sommes une forme de vie animée et que ce que toutes les formes de vie ont en commun, et qui les distingue des formes inanimées comme une roche, c’est qu’elles sont des ordres complexes de matière qui doivent continuellement se reconstruire, ou bien elles cessent d’exister. Un morceau de granite restera à peu près un morceau de granite pendant des millions d’années si vous le laissez tranquille, mais une chose vivante dégénérera rapidement, se désintégrera et mourra si elle n’est pas continuellement reconstruite.
La première loi de la vie est donc qu’un être vivant, qu’il s’agisse d’une rose, d’un asticot ou d’un cheval, doit se nourrir de son environnement afin de pouvoir se reconstruire et se maintenir continuellement en prenant la forme qui lui a été attribuée tout au long de son cycle de vie. Nous sommes tous soumis à cette loi universelle, elle est aussi fondamentale que la loi de la gravité et tout aussi susceptible d’être observée : Lorsque nous sommes nourris et que nos besoins innés sont satisfaits, nous nous épanouissons, lorsque nous ne sommes pas nourris, nous nous éteignons. Si vous faites tomber une pierre, elle tombe au sol, si un organisme vivant ne se nourrit pas, il se détériore rapidement.
C’était notre point de départ : Chaque bébé, comme tout autre être vivant, doit absorber des nutriments afin de survivre et de grandir d’une manière adaptée à notre espèce. Les connaissances nécessaires à cette fin nous sont transmises dès la conception par les gènes de nos parents. Comme nos connaissances génétiques sont innées, nous les appelons des « données humaines ». Ils ont évolué à partir de l’expérience collective de toutes les espèces de mammifères sur des millions d’années et comprennent nos instincts et réflexes fondamentaux, tels que la manière de respirer, d’allaiter, d’avaler, de saisir, d’établir un rapport avec notre mère, de nager, d’apprendre le langage que nous entendons et, le moment venu, de procréer. Tout au long de notre vie, cette sagesse du phylum travaille jour et nuit pour nous aider à survivre.
Nos connaissances innées nous motivent à nous engager dans le monde
Nous ressentons tous continuellement l’effet de cette connaissance innée comme un « besoin ». Nos besoins physiques (air, eau, nourriture et sommeil) sont évidents car, si nous ne les satisfaisons pas, nous mourons rapidement. Mais de nombreux psychologues et psychothérapeutes avant nous, en fait, à travers les âges, ont observé que les besoins émotionnels sont tout aussi cruciaux pour le bien-être humain. Il s’agit notamment du besoin de :
Sécurité – un territoire sécuritaire à la maison et à l’extérieur où nous pouvons vivre sans éprouver une peur et une anxiété excessives.
La volonté – un sentiment d’autonomie et de contrôle sur ce qui se passe autour de nous et pour nous.
L’attention – la recevoir, la donner aussi, une nutrition essentielle qui alimente le développement de chaque individu, famille et culture.
Lien émotionnel avec d’autres personnes, à la fois individuellement (amitié, amour, intimité) et dans la communauté au sens large (respect, statut).
Vie privée- le temps de réfléchir et de consolider nos expériences.
Un sentiment de compétence et d’accomplissement (en veillant à ne pas avoir une faible estime de soi).
Le besoin de sens et de finalité qui découle du fait d’être étiré mentalement ou physiquement (ou les deux).
Une thérapie est toujours bénéfique, car elle nous aide à se sentir bien, et à trouver des solutions dont on arrive pas à les trouver tout seul, quelque soit la nature du problème, vous pouvez nous contacter par téléphone ou e-mail afin qu’on vous propose un spécialiste adéquat.